Rois de la dynastie Han

L'empire des Han occidentaux vers 195 av. J.-C. : les provinces sont en noir et les différents royaumes en rouge.

Après avoir vaincu Xiang Yu lors de la guerre Chu-Han, Liu Bang se proclame empereur en 206 av. J.-C., et fonde ainsi la dynastie Han. Une fois monté sur le trône, il reprend à son compte une pratique mise en place par Xiang Yu et élève de nombreux généraux, nobles et membres de la famille impériales au rang de rois (chinois :  ; pinyin : wáng); soit le même titre que celui porté par les souverains des dynasties Shang et Zhou et par les dirigeants des royaumes existants avant la fondation de la dynastie Qin. Chaque roi a son propre royaume semi-autonome, qu'il gère de manière très indépendante. Il s’agissait d’un grand changement par rapport à la politique de la dynastie Qin, qui avait divisé la Chine en commanderies dirigées par des gouverneurs non héréditaire.

En anglais, le titre chinois Wang est parfois traduit par Prince, ce qui peut provoquer quelques confusions. Ainsi, la rébellion de sept Rois est pour les anglophones la Rebellion of the Seven Princes, soit la Rébellion des Sept princes

Les rois sont divisés en deux groupes : les Yìxìng Wáng, soit littéralement les « rois de différents noms de famille » et les Tóngxìng Wáng, soit littéralement les « rois de même nom de famille », c'est-à-dire Liu, le nom de la famille impériale. Les Yìxìng Wáng représentant une menace évidente pour l’empire Han, Liu Bang et ses successeurs les suppriment aussi vite qu'ils le peuvent et en 157 av. J.-C., il n'en reste plus aucun. Les Tóngxìng Wáng ont géré différemment. Si au début ils sont totalement autonomes, après la rébellion de sept Rois, qui a lieu en 154 av. J.-C., leur indépendance est grandement restreinte et ils finissent par perdre la plus grande partie de leur autonomie.


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